Comment se passe la sélection d’entrée au CEFA ?

Pour devenir pilote d’hélicoptère commercial, vous devrez passer par l’étape formation. Elle vous permet de : maîtriser un appareil, savoir effectuer les tâches de planification et préparation d’un vol, savoir naviguer en toute sécurité, en assurant celle des passagers… Ces formations nécessiteront un investissement financier, mais également une forte implication sur la durée. Cependant, avant de décrocher le précieux sésame (CPLH ou double CPLH), il reste à intégrer un centre de formation pour pilote d’hélicoptère d’excellence, et cela induit de passer une sélection avant de pouvoir intégrer la formation. Voici comment se passe la sélection d’entrée au CEFA (Centre Européen de Formation Aéronautique).

Pourquoi passer un concours d'entrée pour intégrer une formation ?

Pour devenir pilote, il ne suffit pas de le vouloir. La complexité du métier, ainsi que son exigence technique nécessitent un niveau de compétences élevé. Dans le cadre d’une formation CPL(H), il est nécessaire pour le centre de formation de s’assurer en amont que les candidats mèneront à terme leur formation et obtiendront leur licence. Cela s’évalue par différents aspects que nous verront dans cet article.

Au-delà d’une évaluation de vos compétences, motivations et ambition, un concours d’entrée est primordial par l’investissement financier qui découle de la formation. Si vous n’avez pas les prérequis pour réussir à coup sûr votre formation, vous aurez investi une forte somme (pour une CPLH, à partir de 109 350€), se validant par un échec et la perte d’un lourd investissement. Pour CEFA, ce n’est pas envisageable. Votre ambition et la réalisation de vos rêves doivent vous être garanti en franchissant les portes du Centre.

Vous comprenez désormais pourquoi le concours d’entrée est aussi important pour intégrer une formation de pilote d’hélicoptère.

Formation CPLH et concours d'entrée

Quels sont les critères évalués lors du concours d'entrée ?

L’objectif du concours d’entrée, est d’évaluer le potentiel des candidats à devenir pilote d’hélicoptère. Cela comprend différents points d’observations comme : 

La formation nécessitant un haut niveau d’investissement personnel, le candidat doit avoir la motivation suffisante pour ne jamais laisser tomber, être résilient dans la difficulté, et suffisamment ambitieux pour être accompagné et obtenir l’emploi visé à la sortie de la formation. Plus qu’un simple passage de licence, CEFA vous donnera l’opportunité d’obtenir des entretiens avec des sociétés sur votre secteur de prédilections en fin de formations. Votre accompagnement vers l’emploi se construira avec nous, pendant la formation, notre objectif étant que vous soyez employé directement à la fin de la formation. Si vous avez l’envie de réaliser votre rêve et d’aller jusqu’au bout, alors vous réussirez cette observation ! 

Pour la préparation d’un plan de vol, le pilotage de l’hélicoptère, vous devrez apprendre durant la formation des notions de mathématiques et de sciences physiques précises et obligatoires pour obtenir votre licence de pilote. Cela ne signifie pas que vous devez être ingénieur pour réussir le concours d’entrée, pour autant, vous devez être à l’aise avec les notions de calculs, parfois complexe, qui vous servirons à maîtriser les principes de calcul des besoins en carburant, détermination du poids et de l’équilibre de l’appareil et des passagers…Il vous sera également essentiel d’être à l’aise avec des notions de physique, notamment dans la compréhension de la navigation, la gravité, la force de portance, la météorologie…Ces notions vous seront enseignées lors de la formation théorique, il est essentiel d’avoir ainsi une logique de pensée et une aisance avec les matières scientifiques, avant de vous lancer dans la formation.

Pour devenir pilote privé ou commercial, vous passerez l’examen FCL.055, autrement dit : l’examen d’anglais aéronautique. En effet, afin de faciliter la communication entre les pilotes du monde entier, un langage commun avec des termes bien précis ont été créé. Nous avons déjà écrit un article sur tout ce que vous devez savoir à propos de cette partie. Afin de garantir votre succès à cette étape, vous devez avoir un niveau minimum TOEIC B2. Le test comportera des épreuves de compréhension, vocabulaire aéronautique, expression orale et conversation aéronautique. Vous aurez les outils nécessaires à votre entraînement lors de la formation dans nos locaux, gardez à l’esprit que vous devrez déjà faire preuve d’un niveau minimum avant d’accéder à la formation. 

La formation aéronautique vous apprenant parfaitement à piloter, maîtriser un vaste panel de connaissances techniques, théoriques et pratiques, le candidat doit intégrer rapidement les notions apprises, afin de ne pas se laisser déborder par la forte quantité d’informations. Cela se traduira par une assiduité d’apprentissage, mais également par votre prédisposition à comprendre rapidement ce que l’on vous explique. C’est ce dernier point qui sera observé lors du concours.

Devenir pilote implique de fortes responsabilités, matériels mais aussi et surtout humaines. Un vol mal préparé, un mauvais réflexe, une mauvaise maîtrise de l’appareil, et votre vie ainsi que celle de vos passagers peuvent être compromises si vous ne réagissez pas avec clairvoyance. Il est alors indispensable d’observer votre niveau de stabilité psychologique, afin d’assurer que vous aurez une bonne gestion du stress et une capacité de réaction lucide en cas de problème.

De nombreux éléments d’observations sont relevés lors de ce concours, et tous sont prépondérants dans votre carrière de futur pilote. Voyons désormais comment se déroule la sélection d’entrée, vous permettant de valider tous les critères.

Les tests et évaluation lors de la sélection d'entrée

Les différents tests se déroulent sur 2 jours, et permettront d’évaluer chaque point précédemment cité. La première journée évaluera vos compétences techniques : un test de maths et physique, un test d’anglais et une évaluation en vol avec un instructeur expérimenté. La seconde journée sera dédiée à évaluer votre profil psychologique, et à définir votre capacité d’évolution de carrière. 

Voici la description des différents tests, lors de la première journée :

Test de Maths et Physique

Le candidat aura 1 h 30 pour répondre à un test QCM comprenant 25 questions. Ce test, réalisé par un professionnel des mathématiques, a pour objectif d’évaluer votre niveau précisément. Pour cela, le niveau de difficulté sera croissant, au fur et à mesure du test. 

Conseil : vous disposez d’environ 3 à 4 minutes par question, prenez le temps de bien réfléchir avant de répondre. Respirez bien avant le test, ne vous mettez pas la pression, cela détériore votre capacité de concentration et de réflexion.

Attention : ce test devient éliminatoire si vous obtenez une note moyenne inférieure ou égale à 8/20.

Test d'anglais

Le candidat sera évalué au travers de deux évaluations, pour une durée totale de 1h.

Le premier test est un QCM de 30 questions à l’issue de l’écoute d’une bande audio en anglais, avec un niveau de difficulté croissante, vous aurez 30 minutes pour y répondre, soit un total de 1 minute par question.

Enfin, la dernière partie comporte un entretien oral de 30 minutes avec notre examinateur, pour vérifier que vous êtes à l’aise à l’oral, et valider ainsi que vous possédez un niveau minimum B2 en anglais.

Conseil : restez concentré tout au long de l’épreuve. Le niveau attendu n’est pas un niveau bilingue, vous devez simplement montrer que vous êtes en capacité de comprendre et d’être compris de façon intelligible. Mettez vous en condition en amont, revoyez vos expressions, votre vocabulaire si besoin, écoutez des pistes audios en anglais, afin d’habituer votre oreille avant de passer le test.

Test en vol

Après un briefing de 15 minutes, vous expliquant précisément les attendus et les exercices qui vous seront confiés, vous effectuerez un test en vol d’une durée de 30 minutes. Cette évaluation portera sur un appareil de type Robinson 44 (R44), et inclura une mise en pratique, avec diverses instructions données par l’instructeur de vol. L’objectif sera d’évaluer votre aisance en vol, mais également votre capacité à vous positionner dans le sens de l’air en suivant des indicatifs précis. Votre prédisposition à intégrer et appliquer rapidement les instructions sera observée à ce test.

Conseil : prenez en compte l’ensemble des informations données par l’instructeur. Votre écoute et votre gestion du stress sont la clé pour réussir cette évaluation. Ayez les idées claires, une concentration soutenue et tout se passera bien.

Devenir pilote privé d'hélicoptère

Cette première journée sera intense, riche en émotion mais également très instructive. Vous serez en compagnie d’autres passionnés, vous échangerez des liens forts lors de ces tests et vous n’en sortirez que confiants pour votre avenir. L’hébergement pouvant être une problématique si vous êtes éloignés du lieu de la sélection (Reims-Prunay, dans la Marne), il est possible d’organiser une colocation avec les autres candidats, il suffira de nous informer en amont de cette difficulté.

La seconde journée est dédiée au test psychologique, voici en détail son déroulement.

Test psychologique

Ce test se déroulera sur une durée totale de 2h, comprenant 2 parties distinctes. La partie 1 est un test psychotechnique a réalisé sur un ordinateur, en ligne. Cela permet de mieux comprendre comment votre logique se construit (visuel, réflexe, pensée logique…). La partie 2 est un entretien avec un membre du centre, permettant d’identifier votre ambition, votre motivation et les opportunités d’évolution de carrière que CEFA pourrait vous aider à construire. 

Conseil : soyez vous-même, la simple participation au concours d’entrée est déjà une preuve de motivation en soit.

Lieu et date des sélections

CEFA fait passer le concours d’entrée à l’aérodrome de Reims-Prunay (LFQA), dans la Marne (45 minutes en TGV de Paris). Les dates sont prévues sur 2 jours, quelques mois avant la rentrée en formation (qui a lieu en septembre). N’hésitez pas à nous contacter pour obtenir la prochaine date de passage du concours.

Conclusion

Le concours d’entrée est essentiel pour vous assurer du succès dans la formation CPL(H). Il assure que vous avez le potentiel et les capacités essentielles pour devenir un parfait pilote d’hélicoptère. Les épreuves de sélection sont conçues dans l’unique but d’observer votre niveau actuel en anglais, maths et physique, ainsi que votre niveau de motivation à réaliser votre rêve. 

Les places à la formation sont limitées à 10 apprenants par année. Cela est notamment dû au fait que CEFA individualise chaque formation afin de vous préparer un programme personnalisé, adapté à votre ambition ainsi qu’au secteur d’activité visé. 

Chaque année, le nombre de candidats inscrit à la sélection varie, nous ne pouvons vous donner un chiffre précis. Retenez cependant que si vous avez la motivation de devenir pilote, un attrait pour les matières scientifiques et une bonne maîtrise en anglais, vous n’aurez aucun mal à faire partie des 10 candidats sélectionnés.

Pourquoi est-il nécessaire d’avoir une qualification pour chaque appareil ?

Des qualifications spécifiques pour chaque type d'hélicoptère

Le domaine du pilotage est exaltant, autant que risqué si les appareils ne sont pas parfaitement maîtrisés. 

Cela est particulièrement vrai dans le secteur des hélicoptères, où les pilotes doivent faire face à des défis uniques liés à la manœuvrabilité et aux caractéristiques techniques de ces appareils. Chaque type d’hélicoptère possède ses propres spécificités, qu’il s’agisse de la disposition des commandes, des réponses aux actions du pilote, ou des procédures d’urgence. 

C’est pourquoi il est essentiel que les pilotes obtiennent une qualification pour chaque type d’hélicoptère qu’ils envisagent de piloter.

Vol privatif helicoptere

La qualification de type

La qualification de type est une certification qui atteste qu’un pilote a reçu la formation nécessaire et a démontré sa compétence à piloter un type spécifique d’hélicoptère. Cette exigence est en place pour plusieurs raisons :

La première et la plus évidente est la sécurité. Chaque hélicoptère a des performances et des limites différentes, et connaître ces détails peut être la différence entre un vol sûr et un accident.

Les hélicoptères sont des machines complexes. Même au sein d’une même classe, comme les hélicoptères monomoteurs à pistons, il peut y avoir des différences significatives dans la façon dont les hélicoptères sont pilotés et gérés.

Les autorités de l’aviation civile imposent des normes strictes pour assurer que les pilotes sont bien préparés pour les défis qu’ils rencontreront en vol. En France, par exemple, la Direction de la Sécurité de l’Aviation Civile (DSAC) fournit des informations détaillées sur les démarches nécessaires pour obtenir et renouveler les qualifications de type.

Les pilotes doivent être capables de s’adapter aux différentes configurations d’hélicoptères. Cela inclut non seulement le pilotage, mais aussi la navigation, la communication et la gestion des systèmes embarqués.

Il existe des exigences en matière de compétence linguistique, en particulier pour les qualifications de vol aux instruments, ce qui souligne l’importance de la communication claire et précise dans un environnement international.

La qualification pour chaque type d’hélicoptère est une mesure de sécurité essentielle qui garantit que les pilotes sont formés spécifiquement pour les caractéristiques et les exigences de l’appareil qu’ils pilotent. Cela contribue à maintenir les standards élevés de l’aviation et à protéger la vie des pilotes et des passagers. Pour ceux qui aspirent à devenir pilotes d’hélicoptère ou qui cherchent à étendre leurs qualifications, il est crucial de comprendre l’importance de ces certifications et de s’engager dans une formation continue pour rester à jour avec les dernières pratiques et technologies de l’industrie.

Qu’importe votre niveau d’expérience en tant que pilote, l’usage d’un nouvel appareil ou d’une nouvelle pratique entrainera une formation de qualification.

Les différentes qualification de type

Il existe autant de qualification de type que d’appareils, nous allons vous parler des différentes qualification que nous proposons au sein du centre de formation. Cela comprends :

  • La qualification type R44
  • La qualification type R22
  • La qualification type B505

Qualification type R44

La qualification de type R44 est une certification essentielle pour les pilotes souhaitant opérer l’hélicoptère Robinson R44, un appareil réputé pour sa fiabilité et ses performances. 

L’hélicoptère

Le Robinson R44 est un hélicoptère léger à quatre places, propulsé par un moteur à piston Lycoming O-540. Il est apprécié pour sa maniabilité et son coût d’exploitation relativement faible, ce qui en fait un choix populaire pour les entreprises, les écoles de pilotage et les propriétaires privés. Le modèle R44 Raven II, en particulier, offre des performances améliorées en altitude grâce à son moteur à injection Lycoming IO-540, qui élimine le besoin de chauffage du carburateur.

La qualification

La formation pour la qualification de type R44 couvre à la fois des aspects théoriques et pratiques. Les candidats doivent posséder une licence de pilote d’hélicoptères valide et, selon les exigences spécifiques, une expérience sur des hélicoptères à turbine monomoteur ou multimoteur peut être requise. La formation théorique comprend généralement 12 heures de briefing, seul ou en groupe, tandis que la formation pratique implique 5 heures de vol en double commande.

Les compétences acquises au cours de cette formation sont vastes et couvrent la maîtrise des procédures opérationnelles standard, la gestion des urgences, la navigation, et la communication efficace. Les pilotes apprennent également à opérer l’hélicoptère dans diverses conditions météorologiques et à effectuer des manœuvres complexes, assurant ainsi une préparation complète pour les défis du pilotage en conditions réelles.

Les compétences développées avec la qualification type R44

En fin de formation, un test en vol est réalisé par un examinateur qualifié pour évaluer la compétence du candidat à opérer l’hélicoptère en toute sécurité. Cette évaluation rigoureuse garantit que seuls les pilotes qualifiés et compétents obtiennent la qualification de type R44, ce qui contribue à maintenir les normes élevées de sécurité aérienne.

Pour ceux qui envisagent de poursuivre cette qualification, il est conseillé de s’engager pleinement dans le processus d’apprentissage, de maintenir une bonne pratique de la langue française, et de s’assurer de la validité de leur certificat médical de classe 1 ou 2. La qualification de type R44 est une étape importante dans la carrière de tout pilote d’hélicoptère, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités et expériences de vol.

Qualification type R22

La qualification de type R22 est essentielle pour les pilotes souhaitant maîtriser le pilotage de l’hélicoptère Robinson R22, un appareil biplace léger prisé pour sa maniabilité et son efficacité.

L’hélicoptère

Le Robinson R22 est un hélicoptère qui a fait ses preuves dans le domaine de la formation des pilotes, grâce à sa structure simple et sa fiabilité. Il est équipé d’un moteur à pistons Lycoming de 160cv, ce qui lui confère une puissance adéquate pour une variété de missions, allant de l’écolage de base aux vols touristiques et professionnels. Sa conception offre une excellente visibilité et une réponse directe aux commandes, ce qui en fait un excellent outil pédagogique pour les élèves pilotes.

La qualification

La formation pour la qualification de type R22 comprend généralement une partie théorique et une partie pratique. La théorie couvre les systèmes de l’hélicoptère, les procédures opérationnelles standard, la réglementation aérienne, et les principes de vol. La formation pratique, quant à elle, permet aux élèves de mettre en application les connaissances acquises dans des conditions de vol réelles, sous la supervision d’instructeurs qualifiés. Les compétences acquises au cours de cette formation comprennent la maîtrise des manœuvres de base, la gestion des urgences, la navigation, et la communication en vol.

Les pilotes qui réussissent la formation et l’examen de qualification de type R22 sont reconnus pour leur capacité à piloter cet hélicoptère spécifique en toute sécurité. Ils sont également préparés pour poursuivre leur formation vers des qualifications plus avancées ou pour entreprendre des missions professionnelles nécessitant l’utilisation du Robinson R22.

Les compétences développées avec la qualification type R22

Les pilotes qui réussissent la formation et l’examen de qualification de type R22 sont reconnus pour leur capacité à piloter cet hélicoptère spécifique en toute sécurité. Ils sont également préparés pour poursuivre leur formation vers des qualifications plus avancées ou pour entreprendre des missions professionnelles nécessitant l’utilisation du Robinson R22.

Qualification type B505

La qualification de type B505 permet aux pilotes de maîtriser l’hélicoptère Bell 505, un appareil monomoteur à turbine légère reconnu pour sa polyvalence et sa performance.

L’hélicoptère

Le Bell 505 Jet Ranger X, avec son design moderne et ses capacités avancées, est un choix populaire pour une variété de missions, allant du transport de passagers et de fret à des opérations de formation et de service d’urgence. Il est équipé d’une suite avionique Garmin G1000H NXiTM intégrée, offrant une visualisation claire des données de vol et une amélioration significative de la connaissance de la situation pour l’équipage.

La qualification

La formation pour la qualification de type B505 comprend une partie théorique approfondie, suivie d’une formation pratique où les pilotes apprennent à exploiter l’aéronef dans ses limites d’utilisation, à effectuer des manœuvres avec précision et à gérer efficacement les systèmes de l’appareil. Les compétences acquises au cours de cette formation sont cruciales pour assurer la sécurité et l’efficacité des opérations aériennes.

Les compétences développées avec la qualification type B505

Les pilotes formés sur le Bell 505 sont capables de piloter l’hélicoptère en toute confiance, avec une compréhension approfondie de ses caractéristiques techniques et de ses capacités opérationnelles. Ils sont également formés pour communiquer efficacement avec les autres membres d’équipage et pour gérer les situations d’urgence, garantissant ainsi une réactivité optimale en toutes circonstances.

L'avantages d'avoir des qualifications multiples

Qualification type R44

Les pilotes d’hélicoptères qui possèdent des qualifications multiples bénéficient d’un avantage significatif sur le marché du travail.

Les avantages de posséder différentes qualifications pour les pilotes d’hélicoptères :

Des qualifications multiples offre une flexibilité sans précédent aux pilotes. Ils peuvent opérer dans divers environnements, (transport médical d’urgence, sauvetage, transport de passagers…). Cette polyvalence ouvre la porte à une multitude d’opportunités d’emploi et permet aux pilotes de s’adapter rapidement aux besoins changeants du secteur.

Au delà de la capacité à piloter différents appareils, le pilote aura acquis une gamme de compétences qui renforcent son expertise globale.

Exemple : Le vol de nuit nécessite une compréhension approfondie des procédures spécifiques et des limitations sensorielles humaines.

Les pilotes avec des qualifications multiples sont souvent les premiers considérés pour des promotions et des postes à responsabilité accrue.

Ils sont vus comme des actifs précieux au sein de leur organisation, capables de prendre en charge des missions complexes et de former d’autres pilotes. Leurs chances de travailler à l’international est croissante, car leurs compétences diversifiées y seront hautement recherchées.

Les qualifications multiples ne sont pas seulement un atout pour l’employabilité, elles enrichissent également la carrière du pilote avec des expériences variées et gratifiantes. Pour ceux qui aspirent à une carrière de pilote d’hélicoptère, viser une formation et des certifications diversifiées est une stratégie judicieuse pour un avenir professionnel prometteur.

Conclusion

Les qualifications de type ne sont pas seulement des certifications, elles représentent des heures d’expérience et la réussite de formations rigoureuses. Elles assurent la compétence opérationnelle au plus haut niveau et renforcent la confiance du public et des recruteurs dans les compétences des pilotes.

Le passage d’une qualification sur type vous intéresse ? Nous proposons la formation et le passage sur les types R44, R22 et B505 ainsi que la qualification vol de nuit. Vous pouvez comparer les différentes options sur cette page.

Devenir pilote privé

Devenir pilote privé, un rêve accessible

Le rêve de voler a toujours fasciné l’Homme, depuis des siècles ont invente, imagine des dispositifs afin de découvrir le monde vue du ciel. C’est seulement en 1903, que l’être humain vole de façon « motorisé » pour la première fois grâce à l’invention des frères Wright et depuis cet exploit, nous n’avons eu de cesses d’améliorer le secteur aéronautique. Aujourd’hui, nous sommes libres de piloter dans un cadre professionnel (CPL/A ou CPL/H), mais également de piloter pour le plaisir ! Devenir pilote d’hélicoptère privé est une manière exaltante de réaliser ce rêve, offrant une liberté unique et une perspective nouvelle sur le monde. 

 

Pourquoi choisir de devenir pilote d’hélicoptère privé, et quels en sont les avantages ? C’est le thème de notre article ce jour.

Pourquoi devenir pilote d'hélicoptère privé ?

Chaque pilote privé que nous formons et côtoyons a sa raison propre de franchir le pas. Un rêve d’enfant, une initiation au pilotage ou une expérience pilote inoubliable… Cependant, 2 facteurs reviennent de façon systématiques et complémentaires : passion et liberté. 

Passion : La passion pour le vol, cette sensation incomparable de se détacher du sol et de naviguer dans les cieux. Être maître de découvrir les paysages environnants avec un point de vue incroyable, unique, pouvoir ressentir cet émerveillement à loisir, et le partager avec d’autres. La passion pour l’hélicoptère et l’émotion ressenti lors d’un vol en hélicoptère est la première raison qui pousse à devenir pilote d’hélicoptère privé.

Liberté : La liberté de tracer votre propre chemin, d’explorer des lieux inaccessibles par d’autres moyens et de jouir d’une flexibilité sans pareille dans vos déplacements. Evidemment, vous apprendrez rapidement que tout trajet effectué en hélicoptère nécessite quelques règles de préparation indispensables. Cette solution unique de déplacement unique, procurant la sensation d’être au-dessus du monde, tel un oiseau, correspond vraisemblablement à la seconde raison poussant les passionnés à se lancer.

Les avantages et possibilités du pilote privé.

Les avantages de devenir pilote d’hélicoptère privé sont nombreux.

Vous bénéficiez d’opportunités passionnantes de voyage et d’aventure, tout en ayant le plaisir de pouvoir emmener avec vous des amis, membres de votre famille afin de partager ces moments magiques dans le cercle privé. Vous apprenez et développez constamment de nouvelles compétences, bénéficiant de la flexibilité et de l’autonomie liées à votre statut.

Vous pilotez quand vous le souhaitez en journée (ou la nuit si vous décidez par la suite de passez la qualification associée), et où vous le souhaitez sur le territoire européen, à partir du moment où votre licence est bien EASA (ce qui devrait être le cas, si vous passez la formation en Europe).

Vous pouvez entreprendre diverses activités, telles que le transport de personnes (sans rémunération), la réalisation de photographies aériennes, le vol au-dessus de certains évènements qui vous font rêver (compétitions de F1, Jeux Olympiques, défilés, célébrations diverses … ) Les possibilités sont vastes et dépendent de vos intérêts et qualifications.

Comment devenir pilote privé ?

Le chemin pour devenir pilote d’hélicoptère privé commence par une formation rigoureuse appelée PPLH. Les conditions : 

  • Avoir plus de 17 ans 
  • Passer une visite médical vous octroyant un certificat de classe 2 valide (par un médecin agréé de l’aviation civile).
  • Obtenir la qualification de compétence linguistique en anglais aéronautique, la FCL.055 (toutes les informations à ce sujet sur notre page dédiée). Pour obtenir sa licence, il faut valider le niveau IV de l’examen au minimum.
  • Suivre une formation initiale de pilotage comprenant au moins 45 heures de vol.

La formation théorique se situe au centre de formation (à CEFA, dans nos locaux), et la formation pratique se déroule en parallèle avec notre instructeur de vol expérimenté. Pour les détenteurs d’une licence de pilote avion (PPLA), le nombre d’heures de vol requis peut être réduit.

Devenir pilote privé d'hélicoptère

La licence de pilote privé Hélicoptère (PPLH)

Elle s’adresse à : Tous les passionnés souhaitant devenir pilote d’hélicoptère pour le plaisir. Il n’y a aucune limite d’âge pour la passer, à condition que vous remplissez bien les conditions médicales, techniques et linguistiques expliquées précédemment. L’âge minimum pour la passer est de 17 ans. 

L’objectif de la formation : Assurer que les connaissances et compétences des pilotes sont suffisantes pour naviguer en toute sécurité dans les cieux français. Le pilote est apte à contrôler un hélicoptère sans se mettre en danger, ni mettre en danger la vie d’autrui.

Quelques modules de formation abordés lors de la formation PPLH :

Conclusion

Devenir pilote d’hélicoptère est un rêve partagé par de nombreux passionnés du secteur aéronautique. La formation vous permettant de réaliser votre ambition vous demandera de la motivation, de la détermination pour répondre aux exigences nécessaire à devenir un pilote d’hélicoptère opérationnel, en toute sécurité. Si vous souhaitez plus d’informations sur la PPL(H), visitez notre page dédiée, autrement, l’équipe de CEFA est là pour répondre à l’ensemble de vos interrogations ! Contactez nous.

Messages radios : entre mythe et réalité

Devenir pilote privé d'hélicoptère

Messages radios : entre mythe et réalité

Dans le domaine de l’aviation aérienne, la communication radio représente un pilier central, vital pour la sécurité et l’efficacité des opérations. Pour les aspirants pilotes d’hélicoptères, maîtriser l’art de la communication radio n’est pas seulement une compétence; c’est une nécessité absolue. Dans cet article, nous démystifions pour vous le domaine des messages radios, très largement théâtralisé par les œuvres cinématographiques. Entre mythe et réalité, quelles sont les fausses croyances de la communication entre les pilotes et les contrôleurs aériens ? Quels sont les vrais messages radios utilisés ?

Expérience pilote hélicoptère

La communication radio

L’importance de la communication radio dans l’aviation n’est pas à sous-estimer. Elle est le fil conducteur qui relie les pilotes d’hélicoptères aux contrôleurs aériens, garantissant un trafic aérien fluide et sécurisé. Au cœur de ce système complexe se trouve un langage radio unifié – un ensemble de protocoles, de termes standardisés et de procédures qui transcendent les frontières et les cultures. Le but de cette standardisation est d’assurer une compréhension claire et sans équivoque entre l’ensemble des partis durant un vol.

C’est l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale) qui est à l’origine des normes et pratiques recommandées. Les premières instructions en télécommunication ont été adoptées dès 1949 et ont pris effet en 1950. Si cela vous intéresse, cette “annexe 10” de la convention de Chicago est disponible en ligne à partir de ce lien. 

L’uniformité linguistique est essentielle; sans elle, le risque de malentendus augmente, mettant potentiellement en péril la sécurité des équipages et des passagers. La conception populaire de ces messages et de la réalité terrain reste pourtant mystérieuse et souvent biaisée par un aspect culturel propre à chaque individu, le cinéma. 

Pourquoi tant de mythes autour de la communication radio aérienne ?

La culture populaire et les médias ont depuis toujours utilisé l’hélicoptère et l’avion comme un instrument de scénario impactant. Synonyme d’actions, de voyages, de scènes à huit clos, la communication aérienne y a été très largement simplifiée, parfois dramatisée afin d’ajouter une idée de réalisme lors des télécommunications. Nous avons tous en tête les scènes catastrophes, où le pilote communique : “Mayday Mayday, appel à la tour de contrôle” de façon très insistante, sans autres informations permettant la géolocalisation et la clarté de transmission des informations auprès de la tour. 

Ces représentations erronées des interactions radios ont pourtant marqué des millions de spectateurs.

Des films comme “Blue Thunder”, “Superman”, “Die Hard” ou encore “Terminator” sont la preuve de l’usage et l’impact des messages radios dans le cinéma. 

Ces représentations hollywoodiennes sont souvent plus théâtrales que techniques. Bien que toutes les informations ne soient pas totalement fausses. 

Les mythes de la communication radio

Compréhensible, sans interférence ni bruit de fond, les messages radios seraient, sauf en cas d’extrême urgence, parfaitement clairs. En réalité, de nombreux facteurs affectent régulièrement les lignes de télécommunications : intempéries, équipement utilisé, distance géographiques entre l’appareil et la tour de contrôle….

Bien qu’à première vue complexe, le langage aéronautique est conçu pour être le précis et clair possible pour la personne qui le reçoit. Tout comme le domaine médical a son propre jargon, l’alphabet phonétique et les codes imposés par la télécommunication aérienne ne représentent qu’une nouvelle forme de langage à apprendre pour assurer une compréhension universelle. 

Le saviez-vous ? L’ensemble des collaborateurs du secteur aérien doivent apprendre la communication aérienne. Ainsi, pour avoir leur CCA, les hôtesses de l’air et stewards doivent comprendre l’ensemble des télécommunications radios du transport aérien, afin de réagir au mieux en cas de besoins.

Bien que la communication verbale soit primordiale, les pilotes et les contrôleurs aériens utilisent également une gamme d’outils numériques et de systèmes automatisés pour transmettre des informations. Ces systèmes complètent la communication verbale, augmentant ainsi l’efficacité et la sécurité des échanges.

En réalité, ces échanges sont généralement méthodiques, calmes et précis. La clarté et la concision sont primordiales dans la communication aérienne pour éviter toute confusion. Les dialogues sensationnels et émotionnels que l’on voit souvent dans les films sont loin de la communication standardisée et professionnelle utilisée dans la vie réelle.

Afin de l’activer, de communiquer et d’être efficace, l’usage d’une radio nécessite une formation bien précise et spécifique. Un passager ne saura pas l’utiliser, et ce même en cas d’extrême urgence. 

Les mythes sur les messages radios

On peut communiquer des informations personnelles par la télécommunication radio :

Les communications radio sont strictement professionnelles et se concentrent sur les informations essentielles à la sécurité et à l’efficacité du vol. Il existe des règles strictes et des protocoles à suivre, et les échanges personnels sont fortement déconseillés.

Le lexique de l’aéronautique se résume à l’alphabet de l’OACI

Alpha, Bravo, Charlie, Delta jusqu’à Zulu, l’alphabet aéronautique international ne se résume pas à ces simples mots. En effet, un lexique bien plus complet, que vous apprendrez dans le cadre de votre examen FCL.055 (dont nous avons rédigé un article complet), devra être totalement maîtrisé pour faire de vous un pilote d’hélicoptère. Une longue liste de termes liées à toutes les situations devront être également connus par les pilotes (termes liées au feu ou à la fumée, à la survie, la gestion de passagers, les situations et éléments de vol, les parties et mécanismes des hélicoptères….). 

Voici un exemple de quelques termes à apprendre dans le cadre d’une certification aérienne :  

Le nom des fréquences radios ne peut pas être communiqué comme un nombre.

Afin de ne pas créer d’ambiguïté dans la communication de la fréquence, on épellera les chiffres de la fréquence individuellement plutôt qu’un nombre entier. Ainsi, la fréquence 132.956 MHz sera transmise en communiquant : “un, trois, deux, point, neuf, cinq, six”.

Le nom des fréquences radios ne peut pas être communiqué comme un nombre.

On ne communique pas à la radio sous formes de phrases, comme on le ferait dans une situation quotidienne. Chaque mot est choisi afin de donner les informations les plus précises en un minimum de mots.

Par exemple“Lima Charlie, en approche”, “Lima Charlie, rappelle en sortie”, etc…

La réalité sur la télécommunication des pilotes.

Comprendre la nature de la télécommunication réelle entre les pilotes et la tour de contrôle est primordial. Cette communication est un élément fondamental de la navigation aérienne, assurant la sécurité, l’efficacité et la régulation du trafic aérien.

Les Spécificités de la Télécommunication Aérienne

La communication entre les pilotes d’hélicoptères et les contrôleurs aériens est régie par des protocoles stricts, conçus pour éviter les erreurs et les malentendus. Ces protocoles incluent l’utilisation de l’Alphabet phonétique de l’OTAN pour épeler les noms, les codes, et les indications, assurant une clarté universelle. Les messages sont généralement courts, précis et suivent un format structuré pour garantir l’efficacité et la précision.

 

Voici quelques termes couramment utilisés dans la communication radio aérienne :

Utilisé pour indiquer que le message a été reçu et compris.

Signifie que le locuteur a terminé de parler et attend une réponse.

Abréviation de « will comply », indiquant que les instructions reçues seront suivies.

Un terme international utilisé en cas d’urgence grave.

Se réfère à un code spécifique transmis par le transpondeur de l’hélicoptère pour l’identification et le suivi.

Contextes d'Utilisation de la Télécommunication Radio

La télécommunication radio est utilisée dans divers contextes au cours d’un vol en hélicoptère, notamment :

Décollage et Atterrissage : Les pilotes communiquent avec la tour de contrôle pour obtenir des autorisations de décollage et d’atterrissage, et pour être informés sur les conditions de la piste et le trafic aérien.

Navigation : Les pilotes rapportent régulièrement leur position, leur altitude et leur cap, et reçoivent des informations sur le trafic aérien et les autres conditions pertinentes.

Urgences : En cas de situations d’urgence, les pilotes utilisent la communication radio pour informer la tour de contrôle et demander une assistance immédiate.

Météo : Les mises à jour météorologiques sont transmises aux pilotes pour les aider à anticiper et à réagir aux conditions changeantes.

En comprenant ces aspects de la télécommunication radio, les futurs pilotes d’hélicoptères peuvent acquérir une appréciation plus profonde de l’importance de la communication précise et efficace. Cette compétence est cruciale pour naviguer en toute sécurité dans l’espace aérien complexe et souvent encombré d’aujourd’hui.

Conclusion

En démystifiant les mythes populaires et en présentant la réalité de ces communications, nous avons pu mettre en lumière l’importance cruciale d’une communication claire, concise et standardisée dans la gestion du trafic aérien.

Des termes comme « Roger », « Over », et « Wilco » ne sont pas de simples jargons, mais des éléments essentiels d’un système de communication conçu pour maximiser la sécurité et l’efficacité. En outre, la compréhension des contextes spécifiques dans lesquels ces communications sont utilisées – que ce soit pour le décollage, la navigation, la gestion des urgences ou les mises à jour météorologiques – est indispensable pour tout pilote aspirant.

La formation des pilotes d’hélicoptères doit donc mettre un accent particulier sur la maîtrise de ces compétences de communication. Une compréhension approfondie et une pratique rigoureuse de la communication radio sont indispensables pour naviguer en toute sécurité dans les cieux, où la précision des mots peut faire la différence entre un vol réussi et une situation périlleuse.

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Piloter un Hélicoptère au fil des Saisons

Piloter un hélicoptère au fil des saisons

Piloter un hélicoptère est une aventure captivante et exigeante. Les pilotes de ces aéronefs sont constamment confrontés à des défis uniques, et cet article explore en détail les ajustements essentiels qu’ils doivent mettre en place pour assurer la sécurité et l’efficacité de leurs vols tout au long de l’année.

Comprendre les saisons y est une étape cruciale. Chaque période de l’année présente des caractéristiques météorologiques distinctes, des températures élevées de l’été aux averses fréquentes du printemps, et les pilotes doivent être pleinement conscients de ces nuances pour naviguer en toute sécurité.

Anticiper les changements climatiques et ajuster les plans de vol en conséquence sont des éléments fondamentaux de cette approche sécuritaire. 

Piloter un hélicoptère au fil des saisons apporte son lots d’adaptations, et c’est ce que nous allons vous montrer tout au long de cet article : 

Piloter un hélicoptère au printemps

L’arrivée du printemps marque une période de transition délicate pour les pilotes d’hélicoptères. Au sein de cette saison en perpétuel renouveau, plusieurs éléments exigent une attention particulière.

Tout d’abord, les pilotes doivent être constamment attentifs aux changements rapides de température qui caractérisent le printemps. Les variations brusques peuvent avoir un impact significatif sur la densité de l’air, influençant ainsi les performances de l’hélicoptère. Cette vigilance constante est essentielle pour ajuster en temps réel les paramètres de vol et garantir une maîtrise optimale de l’aéronef.

Les averses fréquentes font également partie intégrante du paysage printanier. La pluie peut altérer la visibilité et rendre les conditions de vol plus complexes. Les pilotes doivent anticiper ces changements météorologiques et ajuster leur approche en conséquence. La prudence accrue pendant les averses est cruciale pour maintenir des niveaux élevés de sécurité.

La fonte des neiges constitue un autre défi notable du printemps. Cette transition de l’hiver à des températures plus douces entraîne des modifications dans les conditions de vol. Les pilotes doivent être préparés à des changements dans la topographie, avec des zones potentiellement inondées ou des terrains en mutation. Cette évolution du paysage nécessite une mise à jour constante des plans de vol pour éviter les surprises inattendues.

La capacité d’adaptation demeure une compétence essentielle pour les pilotes pendant cette période de transition printanière. Les conditions météorologiques fluctuantes et les changements dans l’environnement exigent une réactivité constante. Les pilotes doivent être prêts à ajuster leurs itinéraires, leurs altitudes et leurs techniques de vol en fonction des éléments variables rencontrés dans les cieux printaniers.

En résumé, naviguer dans la transition délicate du printemps nécessite une combinaison de vigilance, de prévoyance et d’adaptabilité. Les pilotes qui maîtrisent ces compétences peuvent traverser avec succès cette période dynamique, tirant parti des opportunités offertes par la saison tout en assurant une sécurité optimale.

Piloter un hélicoptère en été

L’été apporte son lot de défis distincts pour les pilotes d’hélicoptères, nécessitant une préparation minutieuse et une adaptabilité constante pour assurer la sécurité et l’efficacité des vols. Cette période estivale peut être à la fois exaltante et exigeante, et les pilotes doivent être prêts à faire face aux défis spécifiques qui se présentent.

Anticiper les températures élevées constitue la première étape cruciale. En été, les pilotes doivent être conscients que les températures élevées affectent la densité de l’air, ce qui a un impact direct sur les performances de l’hélicoptère. La puissance et l’efficacité de l’aéronef peuvent être réduites, nécessitant une adaptation constante pour maintenir un contrôle optimal. Les pilotes doivent ajuster leurs calculs de performance en tenant compte de cette diminution de densité atmosphérique.

Les orages et les turbulences sont des compagnons fréquents pendant la saison estivale. La chaleur intense peut générer des conditions propices à la formation de cellules orageuses, nécessitant une surveillance attentive des prévisions météorologiques. En surveillant de près ces indicateurs, les pilotes peuvent anticiper la présence d’orages et ajuster leurs plans de vol en conséquence. Éviter ces zones de turbulence est essentiel pour garantir la sécurité des occupants et de l’aéronef.

Surveiller attentivement les prévisions météorologiques est une pratique incontournable en été. Cette vigilance permet aux pilotes d’anticiper les conditions météorologiques changeantes, d’éviter les zones à risque, et de prendre des décisions éclairées pour assurer la sécurité du vol. La planification préalable devient ainsi une alliée précieuse pour surmonter les défis potentiels liés à la chaleur estivale.

Il est crucial de comprendre que la chaleur intense peut avoir un impact significatif sur les performances de l’hélicoptère. Cette conscience constante et cette compréhension approfondie des variations saisonnières permettent aux pilotes de naviguer avec succès à travers les cieux estivaux, prêts à surmonter les défis inhérents à cette période de l’année.

Piloter un hélicoptère en Automne

L’automne, période de transition entre les chaleurs estivales et le froid hivernal, apporte avec lui des changements notables dans les conditions atmosphériques. Les pilotes d’hélicoptères doivent exercer une vigilance particulière et s’adapter à ces variations pour assurer des opérations aériennes sûres et efficaces.

La variation de la densité de l’air pendant l’automne est un aspect crucial à prendre en compte. Les changements de température et d’humidité influent directement sur la densité de l’air, ce qui a des répercussions sur les performances de l’hélicoptère. Les pilotes doivent ajuster leurs calculs de performance pour compenser ces variations, garantissant ainsi un vol stable et maîtrisé.

La prudence accrue lors des opérations au sol constitue une autre considération essentielle en automne. Les feuilles mortes jonchant le sol peuvent être soulevées par les rotors au décollage ou à l’atterrissage, posant des risques potentiels pour la sécurité. Les pilotes doivent être attentifs à ces conditions au sol et adopter des procédures spécifiques pour minimiser les risques liés aux débris végétaux.

L’adaptation de la manière de piloter devient impérative en automne. Les variations dans la densité de l’air, combinées aux défis potentiels au sol, exigent des ajustements dans les techniques de vol. Les pilotes doivent être prêts à réagir rapidement et efficacement aux changements, garantissant ainsi une transition fluide à travers cette période délicate.

L’automne, marqué par ses caractéristiques de transition, nécessite une combinaison de prudence et d’adaptabilité. La compréhension approfondie des changements atmosphériques et des défis spécifiques de cette saison permet aux pilotes de naviguer en toute sécurité, faisant de l’automne une période où la maîtrise des éléments devient une compétence incontournable.

Piloter un hélicoptère en hiver

Les mois d’hiver plongent les pilotes d’hélicoptères dans un environnement rigoureux, nécessitant une préparation minutieuse et une adaptabilité constante pour faire face aux défis inhérents à cette saison. Les conditions météorologiques hivernales imposent des exigences spécifiques auxquelles les pilotes doivent répondre avec précision.

Les changements rapides de température sont parmi les premiers défis à relever en hiver. Les variations soudaines peuvent affecter la densité de l’air et, par conséquent, les performances de l’hélicoptère. Les pilotes doivent être prêts à ajuster leurs plans de vol en fonction de ces fluctuations pour maintenir un contrôle optimal de l’aéronef.

Les averses fréquentes, souvent sous forme de neige ou de pluie verglaçante, ajoutent une dimension supplémentaire de complexité. Ces précipitations peuvent entraîner des conditions glissantes sur la piste, nécessitant une attention particulière aux procédures de dégivrage et de déneigement. Suivre scrupuleusement ces protocoles au sol est impératif pour assurer des conditions de décollage et d’atterrissage sûres.

L’adaptation du temps de vol en fonction des conditions hivernales est une autre mesure cruciale. Les journées plus courtes et les conditions météorologiques changeantes peuvent avoir un impact sur la visibilité et les performances de l’aéronef. Les pilotes doivent ajuster leurs plannings en conséquence, en tenant compte des limitations saisonnières pour garantir la sécurité des opérations aériennes.

S’adapter au froid rigoureux de l’hiver exige une préparation rigoureuse, une vigilance constante et une réactivité rapide de la part des pilotes. C’est une saison où l’expérience et la maîtrise des techniques de vol spécifiques à l’hiver sont essentielles pour surmonter les défis uniques présentés par cette période de l’année. La capacité à naviguer avec succès dans ces conditions hivernales garantit des opérations aériennes sûres et efficaces.

Conclusion

Piloter un hélicoptère tout au long des saisons demande une expertise particulière. L’anticipation, la prudence et l’adaptabilité sont des éléments clés pour assurer la sécurité et l’efficacité des vols. Chaque saison présente ses propres défis, mais aussi des opportunités d’apprentissage. Pour les pilotes qui maîtrisent ces ajustements saisonniers avec succès, chaque vol devient une expérience enrichissante dans laquelle la sécurité et la performance convergent. La navigation aérienne devient ainsi une véritable réalisation, façonnée par la compréhension précise des conditions météorologiques et la capacité à s’adapter avec agilité aux éléments changeants.

CEFA est le centre Européen de Formation Aéronautique spécialisée dans la formation de pilotes d’hélicoptère. Pour toutes demandes d’informations à propos de nos formations contactez-nous ! 

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Quels sont les secteurs en demande de pilotes

Les opportunités d’emploi du pilote dépendent fortement de la zone géographique dans laquelle il exerce mais également de son secteur d’activité. Il est difficile de discerner quels sont ces secteurs en demande de pilotes, tant il peut exercer dans de nombreuses situations (tournage de documentaires, œuvres cinématographiques, portage de charges lourdes…..).

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Emploi pilote : Vous préparer au marché du travail

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Au sein des opérations de secours, le rôle des pilotes revêt une importance cruciale, symbolisant l’élément vital qui distingue la réussite de l’échec. Bien que la technicité de leur fonction soit indéniable, c’est l’aspect humanitaire qui guide leurs actions. Pour chaque vol, une mission : celle de sauver des vies. Être pilote d’hélicoptère dans le secteur des secours nécessite de nombreuses qualités personnelles, professionnelles et une formation spécifique.

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L’examen FCL.055, tout ce que vous devez connaître

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L’examen FCL.055, un jalon crucial dans le parcours de chaque aspirant pilote, est une étape incontournable pour ceux qui souhaitent exceller dans le domaine du pilotage et de la navigation aérienne. Notre objectif, en tant que centre formant l’excellence de l’aéronautique, est de vous préparer à réussir cet examen avec brio. Découvrez tous ce que vous devez savoir sur l’examen.

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Le métier du pilote fait rêver. S’élever dans les airs, profiter de magnifiques paysages au quotidien et être rémunéré pour faire tout cela. Cependant, la fonction de pilote est loin de se résumer à la seule conduite aérienne. Cela englobe une multitude de responsabilités et de compétences essentielles… Dans cet article nous abordons les différentes fonctions du métier de pilote.

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